Les carottes, vous aimez ? 1) Oui ? Vous êtes au bon endroit ! 2) Non ? Vous êtes aussi au bon endroit ! Car quel que soit votre engouement pour les carottes, difficile de passer à côté ! Sur nos étals toute l’année, riches d’une foultitude de bonnes choses (vitamines, fibres, etc…) et se conservant (presque) à perpétuité dans nos réfrigérateurs… Les carottes sont le couteau suisse des cuisiniers du quotidien. Le truc qu’on a sous la main et qui fera forcément l’affaire. Voire qui épate, comme dans cette salade de carottes rôties façon Ottolenghi. Servie avec un riz blanc pour un dîner simple ou en accompagnement d’une viande blanche ou d’un magret de canard, c’est un délice !
Ottolenghi ou la création incessante
Car, me direz-vous, les carottes, c’est bon (ou non) – mais à part la salade de carottes râpées et les carottes Vichy… que faire ? Facile de sécher… Heureusement notre sauveur à tous, notre MacGyver en cuisine ne nous oublie pas. Derrière ses fourneaux, avec son équipe multiculturelle, il crée. Il s’inspire des racines de chacun, repense, revisite, et sans renier ses origines propose une cuisine abordable, saine et gourmande. Comme par exemple dans cette recette d’oignons au beurre de miso.
Et ici on s’enthousiasme pour ces carottes accompagnées d’une sauce Chamoy, dont personnellement je ne connaissais pas du tout l’existence. C’est une sauce traditionnelle mexicaine salée – comme son nom ne l’indique pas forcément (!) – faite de fruits marinés, et qui peut accompagner des légumes tout autant que des fruits. On en revient donc à l’idée du couteau suisse. La sauce Chamoy allie des saveurs de sel/sucre/acide/piment. Ici Ottolenghi utilise plutôt des abricots secs, du citron vert et du piment d’Alep. Vous avez du piment d’Alep, vous ? Moi, non – enfin, pas encore, parce que je compte bien en trouver… un jour (la quête est longue et semée d’embûches, croyez-moi). Mais pas de problème, en cuisine, il y a toujours une solution (vous remarquerez que l’on revient très subtilement à MacGyver) !
Les carottes rôties façon Ottolenghi : on s’approprie le plat
Oui, on s’approprie le plat. Parce q’on préfère les carottes un peu plus rôties, ou un peu moins. Parce qu’on aime les sauces plus sucrées, ou plus acides. On fait donc cuire plus ou moins longtemps, on ajoute plus d’abricots secs à la sauce, plus de citron vert… on fait comme on aime !
Et comme je vous le disais, on n’a pas forcément tous les ingrédients non plus. La recette d’origine prévoit de l’aneth et de la menthe à disposer avant de servir. Quand je n’en ai pas, je mets de la coriandre – notre herbe de coeur à la maison. Je n’ai pas non plus de piment d’Alep ; j’ajoute soit des flocons de pili pili, soit directement une huile (très) pimentée.
Et avez-vous du sumac ? Cette épice populaire au Moyen-Orient est parfois plus difficile à trouver en Europe. Si vous n’en avez pas, vous pouvez la remplacer par du zaatar (le sumac en est un composant). Ou bien par un mélange maison de poivre et de zeste de citron. Ou encore plus facile, par un peu de vinaigre (de cidre par exemple) – c’est l’acidité que l’on recherche avec cette épice.
Bref, on fait en fonction des ingrédients du placard et de ce qu’on a sous la main. Il y a toujours une solution !
Excellente recette
Oh merci ! Très bonne année à vous !
Je confirme la recette est originale, facile à faire grâce à vos explications et très rapide d’exécution. Le résultat est un délice …. Merci. J’aime beaucoup votre blog.
Oh merci, comme c’est gentil ! Cela me fait très plaisir 🙂
Merci pour cette très délicieuse recette, facile, rapide et originale.